Trouver une job au Québec : Par où commencer

TROUVER UNE JOB AU QUÉBEC : PAR OÙ COMMENCER

Oui, tu as très bien lu. Ici, au Québec, c'est UNE job. Si cette expression t'as piqué les yeux, dis-toi que c'est déjà un très bon exercice pour introduire le nouveau dictionnaire que tu vas enrichir jour après jour en venant vivre ici. 😅

Pour commencer, j'ai tenté de trouver un job depuis la France (une job, un job, oui, en tant que tout bon expat' qui se respecte, on mélange tout le temps tout). Sans accompagnement, contact et/ou réseau perso, avec du recul c'était mission impossible !

Ou presque, puisque certains y parviennent et heureusement. En ce qui concerne, ça n’a pas fonctionné. Un échec cuisant.

Quels sont les outils pour trouver une job au Québec ?

Concrètement, je m'y suis pris de 3 manières :

1. Les sites d'emplois (jobilico, indeed, monster, emploi Québec…)
2. Les cabinets de recrutement québécois (trouvé via Linkedin ou sur les sites d’emplois), appelés plus communément dans la Province, “agence de placement”
3. Les journées Québec

Pour le premier et le deuxième, sans succès.

Je me suis confronté systématiquement au même résultat : pas de permis en poche, pas de visibilité en termes de timing, pas de suite.

"On se rappelle quand tu connaîtras ta date d'arrivée."

Bref, ma candidature intéresse, c’est un fait ! Le côté aléatoire des démarches d’immigration en est un autre.

Pour le troisième, il faut compter sur l'adéquation offre proposée/recherchée. Concrètement, ce n'était pas le cas pour moi. Mais les Journées Québec restent un excellent levier selon les secteurs d’activité ! À tenter.

Autre alternative ? Tu me vois venir, CANADA EXPLORERS et leur réseau.

Paul & Bastien ont réussi à créer un petit vivier d’entreprises à la recherche d’expatriés-ées pour renforcer leurs équipes.

‍👉🏻 Trouve ton prochain emploi ici !

Dernière astuce pour finir : un outil qui s’est vraiment démocratisé ces dernières années sur ce créneau au Canada, c’est Facebook. Aussi surprenant que ça puisse paraître, ce réseau social est utilisé de manière beaucoup plus large ici. Les groupes, Market Place et des pages spécifiques inondent cette plate-forme. Le réseautage y fonctionne plutôt bien pour ce marché de l’emploi et l’immobilier.

Par contre, ça reste un réseau social, avec le risque de s’y perdre, d’y trouver tout et n’importe quoi et de devenir (très vite) chronophage. Si tu es un adepte du “scrollage” passe ton tour et continue de lire la suite de cet article. 😉

Le CV canadien, est-ce réellement important ?

Indéniablement, OUI !

Je te rappelle, nous sommes en 2018, Canada Explorers n’existe pas encore. Paul & Bastien se promènent encore en backpack quelque part dans le monde. C’est pourquoi, je fais le tour d’un paquet de forums et de blogs. J’entame mon CV québécois en suivant le genre de précieux conseils laissés en commentaires sur certains posts. Je le finalise et, très fier de ma réalisation, j'inonde les sites d’emplois et les entreprises québécoises convoitées.

À ma grande surprise, ou pas, je me heurte à un taux de réussite proche d’un parti écologiste à une élection présidentielle. C’est triste, mais on l’accepte. 😢

Quasiment aucun retour.

Jusqu’au jour où un recruteur d’un cabinet de Montréal prend le temps de m’appeler car mon expérience l’interpelle. Selon lui, mon profil correspond à un paquet de postes qu’il a à combler auprès de ses partenaires. Hugo prend le temps de discuter avec moi, m’explique que sans date ferme et une lettre d’introduction du Fédéral, la tâche s’annonce plus complexe que je l’aurais imaginé.

Puis, une révélation, il m’explique en faisant quelques détours avec une belle diplomatie, que mon CV est, disons-le, plutôt pourri. Non pas par son contenu, mais dans sa forme. Merci internet et tes bons tuyaux !

Il me tutoie, me briefe, m’encourage et me rassure.

J’applique immédiatement ses précieux conseils après avoir raccroché.

Conclusion : inutile de reproduire les mêmes erreurs, tu sais ce qu’il te reste à faire : inscris-toi à un atelier CV ! 😃

PS1 : pour la petite anecdote, j’ai repris mon CV une 3ème fois en arrivant sur place, avec l’aide du Carrefour Jeunesse Emploi de Beauce Sud. L’humilité, voilà encore une qualité que l’on explore davantage en s’expatriant. 😊 

PS2: ces organismes encore méconnus sont présents à peu près partout au Québec. Ils ne pourront pas t’accompagner pour entrer sur le territoire, mais quand tu auras franchi la frontière, ils sauront te simplifier la vie (écoles, logement, réseautage, contacts, services, administration etc.)

Tu es prêt-e ? L’aventure commence ici ! 🛩️

‍Article rédigé par Steve Blumstein du blog Stalimapics